Printemps Australien

Ca y est : cela fait plus d’un an.
12 octobre 2016: une deuxième année qui commence.

Immersion dans le quotidien d’un expatrié, et faits marquants de ces derniers mois:

– Un premier travail intense, engageant et loin du centre.
Avec plus d’une heure de trajet matin et soir, l’engagement sur place est total – personne ne souhaite s’y attarder.
Les équipes de terrains souhaitent aller de l’avant en permanence, « creuser les premiers metres ». Les esprits sempiternellement centrés sur les prochaines actions. Il est agréable d’être entouré de personnes si motivées et focalisées. Cela est difficile aussi : la pression constante, des rushs aléatoires en fonction des impératifs changeants de la construction, des enjeux élevés. Une expérience qui reste toutefois enrichissante, notamment grâce à une équipe très compétente aussi bien techniquement que managérialement.

– Du surf.
Une passion, un exutoire, un entrainement … mais surtout un sport qui impose un rythme de vie.
Contrairement à la pensée commune, il n’est pas possible de surfer tous les jours en Australie. Loin de là. Il n’y a tout simplement pas de vagues la moitié du temps. Aussi, pour espérer surfer des conditions difficiles, potables, ou, mensuellement, bonne, un passionné ira surfer à toutes les occasions, que ce soit le matin, le soir ou le weekend. Cela implique des risques supplémentaires (aller se jeter dans l’eau alors que le soleil n’est pas encore levé n’est pas des plus recommandé en Australie) et des contraintes (se lever à 4h30 le matin; pas de soirée alcolisée la veille d’une session).

– Les derniers mois avec Hugo
Compagnon de voyage, sportif et vidéaste par moments; et surtout un ami.

Que cela soit pour une soirée, un brunch face à la plage ou une session de surf dans des conditions difficiles, Hugo était toujours le premier partant. Cette année aurait été drastiquement différente sans notre rencontre, et la quasi-totalité de mes aventures extraordinaires le furent grâce à nos efforts et notre chance commune.